La rééducation post-commotion cérébrale

Dans la littérature scientifique, le terme traumatisme crânio-cérébral est divisé en trois catégories selon la sévérité de l’atteinte: léger, modéré et sévère.

Le terme « commotion cérébrale » est synonyme d’un traumatisme crânio-cérébral léger. Celle-ci peut être occasionnée par un coup direct à la tête, au cou ou au visage, ou encore par un impact sur une autre partie du corps, induisant un mouvement rapide et non contrôlé de la tête. Dans les deux cas, le cerveau subit un contre coup à l’intérieur de la boîte crânienne. Cela entraîne des atteintes au cerveau qui sont rarement observable à l’imagerie médicale. C’est alors que certains des symptômes suivants peuvent être perçus : mal de tête, étourdissement, problème de concentration, confusion et désorientation, intolérance au bruit et à la lumière, nausées, problème de mémoire et perte de conscience. Il est faux de croire qu’une commotion cérébrale est forcément accompagnée d’une perte de conscience de la personne atteinte.

Les symptômes peuvent survenir directement après l’impact, quelques minutes après ou même des heures après l’impact. Le fait de faire une commotion cérébrale entraîne trois à six fois plus de chance d’en faire une à nouveau, comparativement à quelqu’un qui n’en a jamais eu. En effet, les dommages subis par le cerveau lors de l’impact le prédisposent à être plus vulnérable lorsqu’un deuxième impact survient pendant que la phase de guérison n’est pas encore terminée.

Pendant les premières 48 heures après l’impact, il est important de prendre du repos, de limiter le temps à l’écran (TV, texto, jeux, etc.) et d’optimiser le temps de sommeil. Par la suite, l’introduction d’activités cognitives et physiques légères peut être initiée tant qu’elles n’augmentent pas les symptômes.

Lors de l’impact, différentes atteintes peuvent retarder la réadaptation : une diminution des mouvements ou de la force au cou, une diminution de l’équilibre ou encore une diminution de la mobilité ou du contrôle des yeux. Le physiothérapeute a un rôle important à jouer dans la résolution de ces problèmes. Il sera en mesure de faire l’évaluation de votre condition ou, si la condition s’avère plus sérieuse, il arrive parfois qu’une approche multi-disciplinaire soit nécessaire. Par exemple, lorsque les symptômes sont surtout d’ordre psychologique, cognitif, émotionnel, une évaluation en neuropsychologie peut être indiquée.

N’hésiter pas à consulter Julie St-Pierre ( Laurier Station ) ou Amélie Bernard-Rannou (Lévis) si vous croyez souffrir de séquelles suite à un traumatismes crânio-cérébral léger. Elles pourront vous aider et au besoin, vous diriger vers des professionnels aguerris.